LGV Sud Europe Atlantique : trois années de référence
Après sa mise en service il y a trois ans, la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique, gérée par VINCI Railways (VINCI Concessions), premier gestionnaire privé d’une LGV en France, demeure un véritable succès.
Trois ans après sa mise en service, le 2 juillet 2017, la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique est un succès. Sur le plan économique, la ligne a entraîné une dynamique réelle dans les territoires traversés et a contribué au développement du Grand Sud-Ouest, avec une augmentation de 78% du trafic entre l’Ile-de-France et Bordeaux. Après seulement deux ans de service, c’est la deuxième ligne ferroviaire la plus fréquentée de France, avec plus de 20 millions de passagers en 2019. Ce succès a également fait des vagues jusqu’à Bruxelles avec l’ouverture en juillet 2019 d’un nouveau service reliant la capitale belge à Bordeaux en seulement quatre heures et sept minutes. Et c’est la capitale anglaise qui s’y prépare désormais avec des études actuellement en cours pour une liaison directe qui permettrait de transporter jusqu’à 1,2 million de voyageurs par an entre Londres et Bordeaux en moins de cinq heures.
Outre une performance opérationnelle avérée (97% de régularité) la LGV SEA illustre également l’engagement des équipes en matière environnementale, et ce, depuis le lancement du projet. Deux fondations ont en effet été créées, de même qu’un observatoire environnemental. Preuve de l’exemplarité de la démarche adoptée, le refinancement de la dette de LISEA le 8 janvier 2019 a été labellisé « Green Bond » par l’agence indépendante Vigeo Eiris, une première en France.
En effet, les moyens mis en œuvre, qui reflètent parfaitement les initiatives prises par VINCI Concessions et l’ensemble du groupe VINCI en matière environnementale, ont permis d’obtenir des résultats importants en termes de bilan carbone et de biodiversité. S’agissant tout d’abord des émissions de gaz à effet de serre (GES), la réutilisation, durant la phase de construction, de plus de 70% des matériaux de déblais pour réaliser la quasi-totalité des corps de remblais a par exemple permis de limiter les émissions. Cette volonté de réduire l’empreinte carbone se matérialise également dans le financement de travaux de rénovation thermique des bâtiments communaux traversés par la ligne, une des nombreuses initiatives permettant à LISEA d’éviter chaque année l’émission de 10 800 tonnes équivalent CO2.
En parallèle, LISEA soutient également des projets de préservation et de restauration du patrimoine naturel, en complément des engagements pris et des obligations réglementaires prévues dans le projet, afin d’éviter, réduire et compenser son impact sur la biodiversité. Cette volonté se traduit également par de nombreuses initiatives comme l’établissement de 3800 hectares de sites naturels en compensation de l’impact de la LGV SEA ou encore la non-utilisation de produit phytosanitaire dans la gestion de la végétalisation. L’observatoire environnemental mis en place par LISEA permet quant à lui d’évaluer l’impact des actions sur la faune et la flore. Les premiers résultats, particulièrement encourageants, confirment notamment l’efficacité des ouvrages réalisés pour les chiroptères, de même que la bonne gestion des mares où se développent les insectes et les amphibiens.
Au-delà de ses propres initiatives, élaborées et appliquées en partenariat avec des associations environnementales et des scientifiques, LISEA a tenu à confier au Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) la réalisation d’une étude portant sur l’incidence de ses projets dans les territoires concernés, afin d’apprécier l’impact du soutien accordé sur la biodiversité et l’évolution des connaissances.
L’approche développée par LISEA illustre clairement l’expérience développée par VINCI Concessions en matière environnementale. Elle témoigne également de son ambition, puisque LISEA souhaite atteindre la neutralité carbone d’ici 2030.